Le mécanisme d'Anticythère

Enigme de l'histoire: Le mécanisme d'Anticythere

En 1900, l’épave d’un navire grec est découverte au large de l’île d’Anticythère. La cargaison du navire est exceptionnelle pour les archéologues : statues, pièces de bronze …
Cependant, au milieu de toutes ces pièces rares, en 1902, un archéologue grec remarque d’étranges pièces. Il s’agit de roues dentées maintenues entre elles par les restes d’une structure de bois.
Que fait cet étrange mécanisme dans une cargaison datée de 80 avant notre ère ?

 


Pièce N°1 Pièce N°2 Pièce N°3


L'ensemble mesure environ 21 centimètres sur 16 pour 5 d'épaisseur.
Une fois dégagées de leur gangue de calcaire et de corail, les inscriptions permettent de dater l'ensemble vers 80 av.J.C., ce qui est en accord avec l'âge des divers objets domestiques retrouvés, en dépit de la plus haute antiquité de certaines des statues.

Les roues dentées et les graduations font penser tout d'abord à un astrolabe et il est référencé comme tel au musée d'Athènes.


Ainsi, par application d'une désoxydation électrolytique, il mit en évidence les cadrans, les aiguilles, une vingtaine d'engrenages ( découpés dans des plaques de bronze de 2 millimètres d'épaisseur ) et les différentiels du mécanisme manuel.

Shéma du mécanisme

Il apparaît donc que ce mécanisme est en fait un " antique ordinateur grec" permettant de décrire avec une très grande précision les mouvements des astres, en particulier du soleil et de la lune.

Curieux objet dans le supposé désert technologique des grecs !
Notons au passage qu'au IIe siècle av. J.C., Héron d'Alexandrie avait écrit un traité de construction d'automates hydrauliques, et qu'auparavant, au IVe siècle av. J.C., Archytas de Tarente aurait fait voler un "oiseau mécanique".

« La machine d’Anticythère ressemble à une horloge astronomique sans balancier. Elle a été conçue comme une machine à calculer qui permet d’obtenir instantanément des renseignements sur les phases de la Lune, la position des planètes et sur les cycles cosmiques. »



Cet appareil est trop complexe pour surgir d’un coup d’un désert technologique.
L’hypothèse du génie solitaire est tentante mais même un génie se réfère à des acquis.

On sait que cet appareil décrivait les mouvements astronomiques. C’est bien la seule certitude que l’on ait.

L’écrivain Arthur C.Clarke décrit bien la situation en soulignant que « si la perspicacité des Grecs de l’Antiquité avait été à la hauteur de leur ingéniosité, la révolution industrielle aurait commencé 1 000 ans avant Christophe Colomb.













 


 

 


 

 

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